Les coopératives de travailleurs associés et tous les modèles d’entreprises dans lesquelles les travailleurs partagent le pouvoir mais aussi les risques ont le vent médiatique en poupe. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un journal, une radio, un documentaire ne fasse référence à ces entreprises dont les salariés sont aussi propriétaires, à ces entreprises en perdition sauvées par leurs travailleurs. Le modèle fait rêver partout. Il vit déjà dans beaucoup de pays.
Loin d’être nées de la dernière pluie, ces entreprises ne constituent pas un phénomène de mode. La première coopérative de travailleurs associés a été établie en 1833 à Paris ! Et depuis cette initiative française, le modèle s’est répandu à travers le monde entier.
Qu’elles s’appellent coopératives de travail associé, Scop, entreprises contrôlées par les travailleurs, "sodiedades laborales" ou encore "cooperative sociale", les sociétés pratiquant une gestion et une gouvernance participatives sont, d’après leur confédération européenne (CECOP-CICOPA), 50.000 en Europe. Elles emploient 1,5 million de travailleurs et génèrent 50 milliards d’euros (chiffre d’affaires consolidé).
Traditionnellement présentes dans le secteur de l’industrie (métallique, mécanique, alimentaire, de construction...), elles se sont fortement développées ces 20 dernières années dans le secteur des services sociaux, des soins de santé et des services aux personnes. Ce sont des PME pour la plupart mais on trouve également des entreprises de grande taille et des groupes comme le célèbre Mondragon au Pays Basque.
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